Page 21 - Valerie Lallican - Optical Art
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- Pourquoi avoir choisi l’Op’ Art comme univers d’expression ?



             Lorsque j’ai découvert l’Op’ Art vers l’âge de 20 ans, j’ai été fascinée par les vibrations
             optiques de cette expression artistique. Et la curiosité de comprendre la construction des

             œuvres m’a poussé à expérimenter par moi-même.
             Je n’ai jamais songé à avoir une autre pratique que celle-la. Mon intérêt pour l’architecture

             et ma sensibilité à la couleur m’ont instinctivement engagé dans cette voie.





             - Valérie, selon vous, l’identité de femme-artiste, doit-elle être revendiquée ?



             Ce qui m’importe, surtout, c’est de revendiquer la place de l’artiste dans la société du

             XXIème siècle. Selon moi ce n’est pas le genre qui est important, c’est la personnalité de
             l’artiste qui s’inscrit dans son œuvre.

             Il peut y avoir une part de féminin chez un artiste-homme et inversement une part de
             masculin chez la femme-artiste qui transparaît dans leur travail.






             - Des recherches scientifiques tendent à démontrer les vertus thérapeutiques du
             Op’ Art, par exemple chez les enfants autistes, ainsi que pour d’autres maladies.

             Aimeriez-vous travailler pour un projet artistique de grande envergure dans le
             cadre d’une institution hospitalière ?



             C’est encourageant et positif que des recherches soient engagées dans ce domaine. Cela

             signifie que la société se préoccupe de ces maladies longtemps ignorées, jugées déran-
             geantes et inquiétantes.

             Si l’Op’ Art peut contribuer à améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille
             pour éviter les traitements médicamenteux parfois lourds, alors oui c’est un engagement

             que je pourrais prendre dans l’avenir.
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